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L’exploitation de notre sous-sol, notamment par des opérations d’injection dans le cadre de projets de géothermie ou stockage du CO2, semble prometteuse. Mais comment limiter la menace de séismes provoqués par ces activités? Des chercheurs de l’EPFL et de l’Office fédéral de l’énergie se sont penchés sur le sujet.

Tous les tremblements de terre ne sont pas d’origine naturelle. Certaines secousses sont directement ou indirectement déclenchées par des activités humaines. Ces «séismes induits» font partie des plus grands défis liés aux opérations d’injection de fluides (liquides ou gazeux) dans les sous-sols, telles que les projets de géothermie profonde ou le stockage du CO2.

Des chercheurs du Laboratoire de mécanique des sols (LMS) de l’EPFL et de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) ont uni leurs forces pour proposer de nouvelles stratégies qui permettraient de réduire les risques de séismicité induite liés à ces activités. Leur travail est publié dans la revue Geophysical Journal International.

 

Un entraînement personnalisé pour la géothermie profonde
Suite aux séismes de Bâle en 2006 et de Saint-Gall en 2013, la géothermie profonde, et plus particulièrement le Système Géothermique Stimulé (SGS), fait débat en Suisse. Durable, renouvelable et neutre en carbone, l’énergie géothermique est pourtant une piste à explorer en vue des ambitions zéro carbone et de la stratégie énergétique 2050 de la Suisse.

Le principe du SGS est de créer artificiellement un réservoir géothermique dans des roches chaudes sèches et imperméables à 3 kilomètres ou plus de profondeur. Pour ceci, on a recours à des injections hydrauliques sous pression, appelées «stimulations». Le problème est que celles-ci peuvent s’accompagner d’une activité microsismique.

En effet, lorsque l’on injecte un fluide dans un réservoir géothermique, la pression interstitielle (pression exercée par l’eau contenue dans les pores de la roche) augmente. «On pense souvent que c’est uniquement ce phénomène qui est à l’origine des séismes induits. Or, ce n’est pas si simple», explique Barnaby Fryer, assistant-doctorant au LMS et premier auteur de l’étude. «Le régime de contraintes tectoniques, c’est-à-dire la géométrie et le sens de mouvement de la faille, entre également dans l’équation».

 

Un numéro d’équilibriste
Il existe trois types de régimes de contraintes: extensif (les deux blocs sont tirés dans des directions opposées), compressif (les deux blocs sont comprimés l’un contre l’autre) et coulissant (les deux blocs coulissent horizontalement). Ces régimes sont la conséquence des forces exercées verticalement et horizontalement sur les blocs rocheux.

Images: Barnaby Fryer, LMS/EPFL
De gauche à droite: régime extensif, régime compressif, régime coulissant

Les scientifiques de l’EPFL et de l’Office fédéral de l’énergie sont partis du constat que plus la contrainte différentielle est faible (c’est-à-dire que les contraintes maximales et minimales sont proches en amplitude), plus la faille est stabilisée et, par conséquent, plus le risque de tremblement de terre est faible. «La question qui se pose donc est: quel est le régime de contrainte auquel est soumis le réservoir et de quelle manière peut-on l’influencer afin de limiter les événements mouvements sismiques de grande ampleur?», souligne Gunter Siddiqi, chef adjoint de la section Recherche énergétique de l’OFEN et deuxième auteur de l’étude.

Les chercheurs proposent donc une sorte d’entraînement du réservoir géothermique en amont des stimulations. Dans le cas d’une faille inversée, où la contrainte horizontale domine, un fluide froid est injecté dans le sous-sol pendant une longue période (un an au minimum). «Le refroidissement du réservoir va entraîner une contraction de la roche et donc permettre de diminuer la force horizontale exercée sur elle», détaille Barnaby Fryer. «La contrainte différentielle étant moins importante, les risques de tremblement de terre seront moindres».

 

Mettre la pression
Contrairement à ce que l’on peut penser, l’injection à haute pression n’est pas toujours synonyme de sismicité. «Dans presque tous les réservoirs, seule la contrainte horizontale change de manière significative», décrit Barnaby Fryer. «Dans un régime extensif, la contrainte verticale est plus importante que la contrainte horizontale. De ce fait, si on augmente la pression interstitielle en injectant un liquide, la contrainte horizontale va augmenter et se rapprocher de la valeur de la contrainte verticale, diminuant ainsi la différence entre les deux.»

Cette opération va stabiliser la faille, à condition de la réaliser dans un réservoir où les contraintes réagissent de manière significative au changement de pression interstitielle. «C’est pourquoi il est important de connaitre les propriétés d’un réservoir avant toute opération d’injection», précise le chercheur.

 

Des enjeux importants
Selon Gunter Siddiqi, cette étude met en place des modèles qui donnent aux industriels les outils pour minimiser les risques de séismes induits. «Être capable de prendre en compte tous les scénarios et d’agir en fonction pourrait permettre de développer des projets prometteurs», conclut le scientifique.

Julie Haffner, EPFL Mediacom

Cet article a déjà été publié sur le site internet de l’EPFL.

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In Zukunft kann es je nach Wohnort sein, dass man morgens nicht mehr durch den Lärm des Kehrrichtlastwagens aufgeweckt wird. Zu verdanken ist dies der Firma Designwerk GmbH, welche mit dem «Futuricum Collect 26E» ein elektrisch betriebenes Sammelfahrzeug entwickelt hat. Auch wenn der 26-Tonnen-Lastwagen auf den ersten Blick jedem anderen Kehrrichtlastwagen gleicht, so erkennt man an den reduzierten Lärmemissionen und der fehlenden Abgaswolke, dass man es hier mit einer Innovation zu tun hat. Weiterlesen

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Taiwan’s energy system is currently facing an enormous transformation with ambitious goals for 2025 to promote renewables, phase-out nuclear power, diminish the use of coal and to foster energy efficiency. Taiwan is heavily industrialized, the electricity production is based on fossil fuels and nuclear power, and the per capita CO2-emissions are rather high (see box “key facts on Taiwanese energy policy” below). In 2016, the government of Taiwan defined the strategic goal of its Energy Transition Policy: The goal stated to become nuclear-free by 2025. Also by 2025, the electricity production portfolio shall consist of 50 percent gas, 30 percent coal and 20 percent renewables. Thus, the installed capacity of renewables shall more than quadruple within less than ten years. These goals are crucial not only to phase-out nuclear power, but also to attain climate policy goals. Is Taiwan likely to succeed in reaching the goals for renewables, and what is their approach to foster energy efficiency?

According to Taiwan’s goal, renewables shall account for 20 percent of the electricity production by 2025 – compared to less than 2 percent in 2016. The government set the goal of installing a capacity of 20 GW of photovoltaics and of 5.5 GW of offshore wind power by 2025. In addition, hydro, biomass, onshore wind and, to a lesser extent, geothermal and fuel cells shall be developed, too. This is an ambitious increase in capacity installed within a short period of time (for comparison: Switzerland currently has roughly about 1.2 to 1.4 GW installed PV and wind energy). Yet, the Taiwanese goals for renewables seem to be within reach:

  • The Taiwan Strait, the sea west of the main island, has great wind resources. Taiwan has positioned itself as an entry point for offshore wind developers to conquer a growing Asian market. Among others, wind developers have to incorporate the local supply chain. It is estimated that the new offshore-wind business might create around 30’000 jobs. As of 2019, offshore wind farm developers have already been selected through feed-in tariffs and auctioning for a capacity of 5.5 GW. This process was not always smooth and precise remuneration has been subject to change and negotiation. However, it now seems likely that these capacities are going to be developed. Guaranteed prices amount to somewhere between USD 0.1-0.2 / kWh, varying for projects and depending on the number of hours of production per year.
  • Taiwan is famous for its electronic industry and semiconductor production. From a technical point of view, it was therefore a small step to develop one of the biggest global photovoltaics industries. On a global level, companies in Taiwan are the second-biggest producers of solar cells and solar modules. Fostering solar energy in Taiwan is thus a chance for the local economy, too. Sunshine resources are abundant, particularly in the southern region. The government set goals to develop solar energy within a short time, with an emphasis on ground level (17 GW by 2025) as well as on rooftops (3 GW). So far, the yearly additionally installed solar power capacity is on track to reach the 2025 target. As in other places, feed-in tariffs were used and then reduced over time (from up to USD 0.45 to 0.1 / kWh). In addition, the system was optimized through a bidding process for projects over 10 kW in 2011.

Energy efficiency is addressed by a wide array of regulation, incentives and further measures. Whereas energy consumption and CO2-emissions are still growing from year to year, the growth has been decoupled from the overall economic growth. Thus, progress has been made in decreasing energy intensity. It is not possible to name all measures taken, but what follows highlights a few: in energy intensive industries, regulations on energy intensity targets and minimum energy performance standards for appliances have been introduced. Furthermore, combustion engine cars will be banned by 2040 and motorcycles by 2035. Taiwan has no significant car industry, but is an important producer of electrical motorcycles. The ban is also seen as a measure to increase the integration of renewables in the energy system, as parked vehicles can be used for storage. The Green Building Labeling System sets an incentive to use green materials and efficient cooling by imposing a minimum standard for new buildings and allowing a higher floor area ratio for particularly green buildings. There is also a tradition of creating innovative research and development clusters, such as through the Industrial Technology Research Institute or Shalun Smart Green Energy Science City. However, as elsewhere, many challenges remain, among them the existing building stock as well as medium and small enterprises.

Overall, the ambitious goals for renewables are rather likely to succeed, given the existing natural resources, the political will, the financial means invested, and thanks to solar power and wind energy becoming big business opportunities. As in many places around the world, energy efficiency is more difficult, relies on a broad set of measures that address different sectors, which although, to some degree, also create business opportunities. It will be interesting to follow how Taiwan will further tighten measures in order to reach long-term climate policy goals, how this will affect local business and, last but not least, how it will shape the energy policy beyond 2025.

Kurt Bisang, Deputy Head of Energy Efficiency and Renewables Division, SFOE

The author visited several public entities, research institutes and companies in Taiwan in late fall 2019.


Key facts on Taiwanese energy policy:
With a dense population of 24 million people and as an island with almost no own sources of fossil fuels, Taiwan’s power supply system relies for over 98 percent on import. Fossil energy sources are dominant both in the overall energy mix (92 percent), and in electricity generation (84 percent). CO2-emissions stem to an important part from the industrial sector (49 percent), followed by electricity generation, transportation and the residential sector. Given the industrialized economy and an electricity production that is based on fossil fuels, 12t of CO2 are emitted per capita (all numbers as of 2018). In 2015, Taiwan set the goal to reduce its greenhouse gas emissions by 50 percent until 2050 (compared to the 2005 level). A major climate policy measure is substituting coal power, currently amounting to 48 percent of electricity generation, by gas. Terminals for liquefied natural gas are extended.

An important issue is the electric industry reform. Since 1946, electricity was provided by the state-owned, vertically integrated Taiwan Power Company (Taipower). Since 1994, independent power producers were entitled to provide a limited share of electricity. In the next years, Taipower is going to be separated into a power generation and a power grid company.

An important point is the role of nuclear energy in Taiwan. In 1990, three nuclear power plants with two blocks each produced more than 50 percent of electricity in Taiwan. With growing demands, this sunk to 20 percent around 2002. Currently, two plants are still running, that produce around 10-15 percent of electricity used in Taiwan. Nuclear energy has been controversial in Taiwan for years. The construction of a forth nuclear plant was stopped in 2014, mainly due to public protest. From 2016 onward, the ruling political party decreed to phase-out nuclear power plants by 2025. In a public referendum in 2018, the majority of voters repealed this fixed date for the phase-out. However, in early 2019, the government argued that given various problems related to procedures, unresolved treatments of radioactive waste and lack of local support, neither a life-extension of existing plants nor finishing the construction of the forth plant would be feasible.

 

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Wie sollen Menschen bis in die ferne Zukunft über ein Lager mit radioaktiven Abfällen informiert werden? Eine Expertengruppe der internationalen Kernenergie-Agentur Nuclear Energy Agency (NEA) zum Thema «Wissensmanagement und Markierung geologischer Tiefenlager» ist zum Schluss gekommen, dass ein ganzes Wissenserhaltungssystem benötigt wird, um der gestellten Aufgabe gerecht zu werden. Weiterlesen

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Die xplor Startup Competition bringt als einer der grössten energy Startup-Wettbewerbe der Schweiz herausragende Startups mit Stakeholdern aus dem Energiesektor zusammen. Interessentinnen und Interessenten müssen sich einem Bewerbungsverfahren unterziehen und gewisse Teilnahmekriterien erfüllen – und die zehn herausragendsten Startups dürfen sich an den Powertagen 2020 vom 16. bis 18. Juni kostenlos präsentieren. Weiterlesen

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Ein sehr wichtiges Anwendungsfeld der Blockchain Technologie ist der Energiemarkt – derzeit gibt es unzählige Forschungsinitiativen und Pilotprojekte in diesem Bereich. Im Rahmen des dritten internationalen Blockchain-Forums in Rotkreuz diskutieren Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftler, vielversprechende Start-ups und erfolgreiche, etablierte Unternehmen aus der Schweiz und den Partnerländern Grossbritannien, USA und Kanada Anwendungsmöglichkeiten der Blockchain-Technologie für «Clean Energy», die zurzeit untersucht und erprobt werden. Weiterlesen

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L’année 2020 s’annonce intensive pour l’Office fédéral de l’énergie. Durant les prochains mois, de nombreux dossiers devront être traités ou préparés dans les bureaux. Le directeur de l’OFEN, Benoît Revaz, revient sur les objectifs de l’office en vidéo. Weiterlesen

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Smart sein will jeder, smart werden ist dagegen eine Herausforderung. Die Digitalisierung der Verwaltung, die Urbanisierung, der Klimawandel, das Bevölkerungswachstum, der Umbau der Infrastruktursysteme in den Bereichen Energie, Versorgung und Mobilität – das alles erfordert neue Stadtentwicklungsansätze, andere Ressourcen und vielfältige Kooperationen.

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Ce soir, l’Office fédéral de l’énergie décerne pour la treizième fois le Watt d’Or, le prix suisse de l’énergie. L’édition 2020 distingue les lauréats suivants: ZHAW en collaboration avec Schmid Hutter AG Winterthur et Meyer Orchideen AG (catégorie Technologies énergétiques), Regio Energie Solothurn (catégorie Énergies renouvelables), Viktor Meili AG et Designwerk Products AG (catégorie Mobilité économe en énergie), et l’EPFZ (catégorie Bâtiments et espace). Weiterlesen

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Im geplanten geologischen Tiefenlager für schwach- und mittelaktive Abfälle (SMA) wird Platz sein für gewisse Mengen an radioaktivem Abfall. Die Kapazitäten des Lagers basieren auf Prognosen. Aufgrund des geltenden Verbots von neuen Kernkraftwerken im Kernenergiegesetz gehen diese davon aus, dass keine neuen Abfälle aus Kernkraftwerken mehr hinzukommen werden. Weiterhin wird es aber SMA-Abfälle aus den Bereichen Medizin, Industrie und Forschung geben. Deshalb hat die Arbeitsgruppe des Bundes für die nukleare Entsorgung (Agneb) 2018 eine Untergruppe ins Leben gerufen, die sich Gedanken zum Umgang mit diesen Abfällen macht und dazu einen Bericht erarbeitet. Diesen Bericht hat die Agneb Ende 2019 zur Kenntnis genommen und diskutiert. Weiterlesen

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